Instaurer son autorité auprès de ses enfants, ce n’est pas chose facile. En effet, quand on veut se poser en parents, celui qui gronde et celui qui interdit, on se heurte souvent à de nombreux conflits au quotidien et pas seulement avec les ados. Même avec les tout-petits, on se bagarre, on ne s’en rend pas toujours compte tout simplement. Il n’y a pas de solution miracle pour se faire respecter des enfants. Il faut savoir être précis et clair dans les ordres, il faut aussi se poser en parent, oui, vous êtes le parent, celui qui sait ce qui est bien et pas, celui qui gronde, celui qui punit, mais aussi celui qui conseille, mais aussi celui qui aime.  A chaque âge ces interdits comme on dit, en tant que parent, on se doit d’évoluer avec les enfants. Aussi, aujourd’hui je voudrai vous proposer de découvrir dans ces quelques lignes ces interdits que l’on redoute tellement. Comment les gérer ? Mon avis de maman et de tante pour vous donner un petit coup de pouce.

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À moins de trois ans

Quand mon petit bout à commencer à marcher, la galère a débuté pour moi, la galère que connaissent toutes les mamans quoi. Vous savez, quand on doit lui courir après parce qu’il a réussi à attraper un ciseau ou bien qu’il se précipite vers la porte qui mène à la piscine alors qu’on ne se souvient plus si on l’avait fermé ou pas.

C’est ainsi avant deux ans que les premiers interdits doivent se poser, à mon sens en tout cas. L’enfant commence à comprendre ce qu’il y a autour de lui, il touche, il tâte, il goûte à tout ce qu’il a sur son chemin. Lui interdire quelque chose à cet âge, c’est surtout le protéger des petits désagréments qui pourraient se produire. Eh oui, du piment dans la bouche ce n’est pas toujours rigolo.

Quand il atteint sa deuxième année, les choses vont encore changer. Bébé parle de mieux en mieux et comprend souvent la signification de NON à cet âge. Il dit non à tout, même pour dire oui ou juste pour vous défier. À cet âge, c’est une sorte de processus d’individualisation, aussi, je vous recommande de ne pas trop vous en faire. Déjouer son obstination est plus intéressant et plus amusant, parfois il est parfois si facile de détourner leur attention.

Il peut taper sur les autres, mordre ou encore refuser de manger. Avec les agissements sur les autres, il faut être ferme. Il est interdit de faire du mal aux autres. Mais attention, pas la peine de le mordre ou de le frapper pour le montrer. S’il refuse de manger, soyez malin, faites l’avion par exemple pour lui donner plus envie de gouter à la cuillerée.

Quand il passe de trois ans à six ans

Quand il a plus de trois ans, les choses se corsent un peu, de ce que j’en ai vu ou lu encore. En effet, à cet âge, un enfant peut carrément vous mettre la honte, en se masturbant en public par exemple. Il peut aussi vouloir épouser sa maman et ne pas vouloir aller à l’école.

S’il veut épouser maman, il faut lui expliquer que l’inceste est quelque chose de mal et que quand il ou elle sera plus grand, il aura le droit d’aimer une autre fille ou un autre garçon, à part la famille. Pour ce qui est de la masturbation, inutile de le lui interdire. C’est une manière pour lui de découvrir son corps. Il faut juste lui apprendre que ce n’est pas bien de faire cela en public.

De sept à onze ans

Avant la puberté, les principaux problèmes concernent surtout le manque de respect envers les autres, le refus de faire les corvées, la triche à l’école, les bagarres ou les mauvaises fréquentations. Pour la triche, sachez que c’est le bon moment de jouer sur la notion de morale chez lui, de lui apprendre que ce n’est pas bien de faire aux autres ce que l’on n’aimerait pas qu’on nous fasse.

Pour le manque de respect, vous devez être ferme, il faut savoir parler aux adultes et même aux enfants. Pas d’insultes, de grossièreté et d’insolence. S’il ne veut pas faire ses corvées, vous devez lui inculquer les droits inclus des devoirs à faire.

Enfin, pour les bagarres avec les frères et sœurs, je vous recommande de ne pas vous en mêler. Laissez-les régler cela entre eux, sans faire de casse dans la maison. Ils cherchent souvent à vous faire prendre parti, la pire chose à faire. Pour les mauvaises fréquentations, inutile de juger les autres, c’est à vous de revoir vos manières d’éduquer votre enfant car généralement, c’est un appel à l’aide détourné.

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À l’adolescence

À l’adolescence, c’est là que les choses se corsent le plus. Je vous assure que c’est une tout autre histoire, surtout quand il faut gérer les crises d’adolescence de votre enfant. Tout ce que je voudrais vous conseiller sur le sujet, puisque je n’ai encore jamais vécu l’éducation d’un ado, c’est de garder une bonne communication avec votre enfant.

Plus vous lui parlerez, plus il sera facile pour vous de l’aider, de le guider dans ses choix. Sachez l’écouter, ne le jugez pas tout de suite, parfois nous les parents ne savons pas ce que nos enfants vivent réellement.