Quand on parle d’hyperactivité, on se dit la plupart du temps que c’est surtout le cas des ces enfants qui débordent d’énergie, qui bougent sans cesse, qui fait plusieurs choses en même temps sans jamais prendre le temps d’en finir une. Ce n’est pourtant pas qu’un simple agité, c’est un enfant qui souffre, qui souffre de ce que l’on appelle le Trouble Déficit de l’Attention/ Hyperactivité. Je vous propose aujourd’hui d’en parler un peu.

Plus qu’un trop-plein d’énergie

Bien que l’on parle d’hyperactivité, le syndrome du TDA/H est bien plus qu’un enfant qui ne tient pas en place et qui joue tout le temps, plus que de raison. Combien de fois me suis je posée cette question depuis que j’ai mon bout de chou ? Il m’épuise tellement parfois que je me demande comment ses petits pieds arrivent à faire tant de chemin.

L’hyperactivité atteint le plus souvent les enfants de 6 à 10 ans. En réalité, c’est seulement là que le diagnostic se confirme, car l’enfant peut présenter les symptômes dès ses trois ans, jusqu’à six ans. Il y a même une période de forte activité chez les enfants, mais c’est tout à fait naturel cependant. Ce type de syndrome s’accompagne de plusieurs types de difficultés en réalité.

L’agitation vient en premier, l’enfant est intenable. Mais ce n’est pas tout car certains enfants peuvent être très actifs sans pour autant être hyperactifs. Il faut aussi que le manque d’attention dans tout ce qu’il fait. Il est tellement étourdi que l’on se dit qu’il en oublierait jusqu’à sa tête si elle ne tenait pas à son coup.

Enfin, il y a l’impulsivité,  les enfants hyperactifs sont très impulsifs. Ils peuvent aller des crises de colère aux crises de rires en un rien de temps. Il est imprévisible et peut vous réserver des surprises, pas toujours très bonnes.

Comment faire face à ce genre de situation ?

Il n’est pas facile pour les parents, jamais, d’apprendre que leur enfant ne va pas bien. D’autant plus que les causes de l’hyperactivité ne sont pas toujours évidentes, même assez floues jusque-là. Le diagnostic est d’autant plus difficile, même pour les spécialistes.

En effet, si les premiers symptômes peuvent apparaître vers trois ans, le diagnostic ne se confirme rarement qu’après six ans. C’est seulement quand les symptômes persistent à cette période que l’on peut dire d’un enfant qu’il est réellement hyperactif.

De plus, on ne peut guérir d’une telle maladie. Enfants et parents doivent apprendre à vivre avec, suivi bien évidemment par de nombreux spécialistes pour aider l’enfant s’adapter à la vie ou faire en sorte que l’environnement de ce dernier soit le plus adapté pour lui.